AMERICAN PRINCESS
RÉSUMÉ
Née en 1970 à Portland USA, Tonya Harding est la fille unique de Lavona Golden et de son cinquième mari, Albert Gordon Harding. En 1991, elle réalise le premier triple axel de l’histoire du patinage américain. Sa vie c’est le patin. Chez les Harding, on ne lit pas de livres, mais on dit souvent « fuck » et « fucking ». En 1994, six semaines avant les Jeux Olympiques de Lillehammer, son mari et son entourage sont accusés d’avoir frappé, avec une matraque télescopique, les genoux de sa belle et « fucking » rivale, Nancy Kerrigan, une fille bien, elle...
Tonya dit au FBI dit qu’elle n’en savait rien. Faux témoignage. La fédération la renvoie et annule ses titres passés. Depuis, elle a le visage du mal pour toute l’Amérique vertueuse. Alors, elle joue dans un mauvais film que l’on a oublié et elle fait scandale avec une vidéo X de sa nuit de noces que l’on n’a pas oubliée. D’ailleurs, on la trouve encore sur internet, mais ce n’est peut-être pas la vraie Tonya Harding. Difficile à dire, sans le costume…
Sinon, elle a aussi été soudeuse, vendeuse. Elle a fait du catch, de la boxe et de la téléréalité. Côté affectif, elle se marie et divorce plein de fois, comme sa maman qui ne l’aime pas et qu’elle déteste. Voilà pour l’essentiel… Enfin peut-être…
Vingt-quatre ans après le plus grand scandale du sport américain, elle dit avoir toujours été la « bad girl » et elle se demande, madone aux cheveux platine : « Est-ce un défi du Seigneur pour voir jusqu’où je peux être poussée à bout avant que je craque ? »
LaVona, sa maman, lui répond : « Ma fille Tonya a tellement menti dans sa vie qu'elle ne distingue plus le mensonge des réalités. »
Allez savoir…
Chronique douce-amère des années 80 à aujourd’hui, American Princess est un biopic drôle et improbable de l’Amérique profonde et de son « star system » où les étoiles mal accrochées finissent leur course dans l’oubli. Juste derrière les décors.
DISTRIBUTION
Texte et mise en scène : Stéphane Albelda
Assistanat : Élisa Gaspoz
Jeu : Élise Agati, Erih Ahmetaj, Louane Flütsch, Coralie Garcia, Jacques Métrailler et Loïc Vouillamoz
Composition musicale : Loïc Vouillamoz
Scénographie : Marie Papilloud
Conception lumières : Baptiste Coutaz
Conception vidéo : Guillaume Mayoraz
Administration : Frédéric Favre
Graphisme : Pauline Carron
Co-production : Cie Hussard de Minuit / Théâtre Indocile
DATES & LIEUX
Valais
Samedi 4 octobre 2025 à 19h30 Salle de la Biolette Basse-Nendaz (réservations ici)
Jeudi 15 octobre 2025 à 20h30 Espace Johannis Chamoson (réservations ici)
Vendredi 24 octobre 2025 à 20h00 Théâtre du Dé Évionnaz (réservations ici)
Samedi 25 octobre 2025 à 20h00 Théâtre du Dé Évionnaz (réservations ici)
Jeudi 15 janvier 2026 à 19h30 Salle Vanintse à Salvan (réservations à venir)
Vaud
Au théâtre du Pantographe à Vevey
Mardi 27 janvier 2026 à 19h00
Mercredi 28 janvier 2026 à 20h00
Jeudi 29 janvier 2026 à 19h00
Vendredi 30 janvier 2026 à 20h00
Samedi 31 janvier 2026 à 19h00
Dimanche 1 février 2026 à 17h30
Mardi 3 février 2026 à 19h00
Mercredi 4 février 2026 à 20h00
Jeudi 5 février 2026 à 19h00
Vendredi 6 février 2026 à 20h00
Samedi 7 février 2026 à 19h00
Dimanche 8 février 2026 à 17h30
Trailer
PRESSE
Surprise au Théâtre Indocile de Sion
Lorsque les portes de la salle du Théâtre Indocile à Sion se sont ouvertes le week-end dernier, certains spectateurs ont été surpris par le décor modeste et le nombre restreint de comédiens.
La pièce jouée, American Princess, qui retrace la carrière de la patineuse artistique américaine Tonya Harding, est complexe tant dans sa narration que dans sa mise en scène.
Cependant, les cinq comédiens, incarnant plusieurs personnages chacun, ont réussi à captiver même le public qui n’était pas familier avec l’histoire, sans jamais perdre le fil conducteur du récit.
Cette performance exigeante apporte un changement rafraîchissant par rapport aux blockbusters de plus en plus monotones et unidimensionnels, qui visent davantage le portefeuille des spectateurs que leur éveil intellectuel.
Comme l’a dit un jour David Foster Wallace : « Le problème, c’est que rendre quelque chose addictif et créer quelque chose de précieux ne sont pas la même chose. »
Le théâtre vit de ce qu’Hollywood a perdu depuis longtemps
Le théâtre repose sur ce qu’Hollywood a depuis longtemps perdu : l’immédiateté, la complexité et l’interaction authentique et non calculée entre l’art et le public.
Contrairement à l’industrie cinématographique commerciale, où les scénarios sont souvent optimisés pour toucher le plus large public possible, le théâtre reste un lieu de véritable rencontre.
Alors qu’à Hollywood, le tapis rouge crée une barrière, à Sion, il est possible d’échanger avec les stars de la soirée. Pas de crépitements de flashs, mais de la profondeur.